Comment la chiropratie peut aider le confort

Les soins chiropratique pendant la grossesse est un ingrédient essentiel pour des choix de soin prénataux. Un grand pourcentage des femmes enceintes vivent des malaises/douleurs au dos durant la grossesse. Cela est dû  à une croissance rapide du bébé et l’interférence de la structure normale du corps à cette croissance.

Des débalancements déjà existants dans la colonne et  le bassin qui sont passés inaperçus jusque là peuvent devenir imposants pendant cette période. Le stress additionnel mène à des malaises et il vient difficile de performer dans une routine habituelle et dans les activités quotidiennes.

Les soins chiropratiques tout au long de la grossesse peut soulager et même prévenir ces malaises connus pendant la grossesse. Des ajustements spécifiques éliminent ces stress dans la colonne, rétablit l’équilibre de votre bassin ce qui entraine un grand confort et l’amélioration du style de vie.

Confort pour le bébé aussi!

Comme le bébé se développe, l’utérus s’agrandit pour accommoder la croissance rapide. Lorsque  le bassin est dans une position balancée, les ligaments se connectent afin de maintenir l’utérus égalisé et bien le soutenir. Si le bassin n’est pas bien équilibré, ces ligaments deviennent serrés et tordus, causant des conditions connues comme contrainte à l’utérus.

Ces contraintes limitent l’espace pour le développement du bébé. N’importe quelle position compromise pour le bébé durant la grossesse va affecter son développement optimal. Des conditions telles que le torticollis peuvent survenir puisque le bébé était trop à l’étroit dans l’utérus.

Si l’espace dans l’utérus de la femme est contrainte en approchant la naissance du bébé, le bébé ne peut se placer dans la meilleure position possible pour la naissance.

Même si le bébé est dans la position désiré avec la tête en bas, souvent la contrainte d’espace dans l’utérus peut affecter le dégagement de la tête du bébé pour la position idéale pour l’accouchement. La tête peut légèrement être inclinée sur un côté ou de façon plus traumatisante, dans la position postérieure.

N’importe quelle position même légèrement désinclinée pendant la naissance va ralentir le processus et ajouter de la douleur à l’enfant ainsi qu’à la mère. Plusieurs femmes ont été dites que leur bébé était trop gros ou que le travail avait seulement ralenti alors que vraiment, c’est la présentation du bébé qui interférait avec le processus normal et la progression de l’accouchement. Des interventions inévitables sont implantées pour alors tourner un processus naturel en une opération.

Les docteurs chiropraticiens travaillent spécifiquement avec le bassin lors de la grossesse, à restaurer un état d’équilibre et à créer un environnement pour un accouchement plus sécuritaire et plus facile.

Se préparer à une naissance sans danger

La dystocie est définie comme un accouchement difficile et c’est quelque chose que toutes les femmes veulent éviter. En plus de la douleur et de l’épuisement causer par le travail difficile, la dystocie mène a de multiples interventions médicales qui peuvent s’avérer traumatisante pour vous et votre bébé.

Certaines de ces interventions sont l’administration de pitocin, l’utilisation de l’épidurale, les épisiotomies douloureuses qui forcent sur la colonne fragiles du bébé, l’extraction par ventouse, l’utilisation de forceps et peut-être même la pratique d’une césarienne. Chacune de ces procédures amènent un grand risque de blessure à vous, à votre bébé ou au deux! Cependant, toutes ces procédures afin d’accélérer le processus du travail peuvent être évitées si l’accouchement se passe plus en douceur.

Lors des examens obstétriques, le déséquilibre du bassin et les effets qui en découlent sur votre utérus et sur la position de votre bébé sont souvent les causes rapportées pour une dystocie.

Tout au long de la grossesse, les soins chiropratiques restaurent l’équilibre de vos muscles pelviens ainsi que les ligaments.  Cela conduit donc à des accouchements plus sûrs et plus faciles pour vous et votre bébé.

En outre, l’ajustement chiropratique élimine les interférences du système nerveux, permettant à votre utérus de fonctionner à son plein potentiel.   Plusieurs études publiées ont indiqué que les soins chiropratiques ne diminuent pas le temps de travail.

Donnez-vous et à votre bébé la possibilité d’une grossesse plus confortable et une naissance plus sûre, plus facile !

À Chiroplus, nous offrons une analyse spécifique et les ajustements qui respectent vos besoins particuliers pendant la grossesse.

La sécurité et le confort de vous et votre bébé est notre priorité dans nos soins.

L’importance de la grossesse

Un récent article du USA Today s’intitulait « Incisions de moins à la naissance a exhorté ; taux d’épisiotomies encore beaucoup trop élevé! »

L’auteure Mary Ellas rapporte que « des centaines de milliers de femmes américaines ont eu une incision chaque année : incisions inutiles et même médicalement nuisibles lorsqu’elles accouchent ».

La Dre Anne Waber, et les obstétriciens et gynécologues à la faculté de médecine de l’Université de Pittsburgh disent que « les incisions sont médicalement nécessaires dans moins de 10% des naissances ».  Les incisions se produisent encore dans pas moins de 31% de tous les accouchements.

Les femmes qui subissent des épisiotomies sont sujettes à saigner davantage, ont un plus grand risque d’infection et souffrent d’une plus grande douleur.  Un résultat plus grave est le déchirement de tissus conduisant à une incontinence fécale.

Une déchirure grave sur cinq peut conduire à une incontinence fécale.

Le Dr. Jay Goldgerg du Jefferson Medical College à Philadelphie décrit les déchirures résultant des épisiotomies, « C’est comme une déchirure de départ dans un drap de lit, quand vous faites la première coupe ».

-Texte fourni par Jen Drake D.C

INTERNATIONAL CHIROPRACTIC PEDIATRIC ASSOCIATION

-Janvier/février 1999 (Jeanne Ohm D.C.)

L’épidémie péridurale

L’anesthésie péridurale au cours de l’accouchement est devenue tellement courants que les mères sont convaincus que la douleur pendant le travail n’est pas naturelle.   Convaincues qu’elles ne devraient pas supporter la douleur au cours du processus de la naissance, les mères ont tendance à croire en une drogue au lieu des capacités naturelles de leur corps.  Soixante-quatre pour cent des sages-femmes sont préoccupées par l’augmentation du nombre de leurs clientes qui désirent une anesthésie péridurale, et une majorité de sages-femmes certifiées sondées (52%) ont rapporté une attitude négative envers l’utilisation accrue des épidurales.

Il y a quelques années, nous avons commencé à inclure des questions relatives aux naissances sur l’histoire de cas de nos enfants et 9 fois sur 10, les mères affirment avoir eu un accouchement « naturel ».  À la question suivante, elles cochent qu’elles ont eu recourt à une péridurale.  En d’autres termes, si les femmes ont accouché par voie vaginale et que leurs yeux étaient ouverts, elles sont portées à croire qu’elles ont accouché naturellement.

L’information qui n’est pas fournie aux parents est l’augmentation des complications résultant de l’utilisation de la péridurale. Le PDR  prévient que « l’anesthésie locale traverse rapidement le placenta et lorsqu’il est utilisé pour une anesthésie péridurale, l’anesthésie peut provoquer des degrés variables de toxicité maternelle, fœtale et néonatale ».  Il poursuit, « cette toxicité peut provoquer les effets secondaires suivants : hypotension, rétention urinaire, incontinence fécale et urinaire, paralysie des membres inférieurs, perte de sensation dans les membres, maux de tête, maux de dos, les méningites bactériennes , ralentissement du travail, besoin accru des forceps et de la ventouse, paralysie des nerfs crâniens, réactions allergiques, dépression respiratoire, nausées, vomissements et convulsions ».  Bon nombre de ces effets secondaires entraînent des multiples complications.  Par exemple, l’hypotension maternelle entraîne une bradycardie (diminution du taux cardiaque) chez le fœtus.  Cette fréquence cardiaque altérée peut conduire à une détresse fœtale et, par conséquent, une augmentation des naissances par césariennes.  Ceci a conduit les médecins à avertir que l’épinéphrine et l’anesthésie de forte concentration doivent être évitées car elles peuvent influencer le travail et peuvent mener à des traumatismes à la naissance.

8 CHOSES À SAVOIR SUR LA PÉRIDURALE

  1. Cause un travail plus long avec une progression plus lente.
  2. Peut causer de la fièvre chez les mères au cours de l’accouchement.
  3. Accroître l’utilisation du pitocin par autant que 3 fois et demie, ce qui provoque des contractions lentes et irrégulières.
  4. Accroître l’utilisation des antibiotiques chez votre bébé par autant que 4 fois.
  5. Augmente l’utilisation des forceps par autant que 4 fois et demie à 20 fois.
  6. Provoque une jaunisse néonatale due aux globules rouges modifiés.
  7. Augmente l’incidence des traumatismes à la naissance en raison de l’utilisation d’accouchements assistés mécaniquement.
  8. Comporte des effets néfastes sur le comportement du nouveau-né.

Afin d’effectuer un changement dans l’utilisation de la péridurale, les mères doivent s’instruire non seulement sur ses effets secondaires potentiels, mais aussi sur la capacité de leur corps d’accoucher naturellement.  La peur écrasante liée à la naissance est devenu un comportement appris dans notre culture.  La peur provoque des tensions musculaires supplémentaires dans le corps, entraînant une diminution de l’apport sanguin vers les organes et par conséquent, la fonction utérine est compromise.  C’est notre privilège et de notre obligation comme chiropraticiens de s’occuper de ces femmes tout au long de leur grossesse en leur offrant des encouragements et en les éduquant sur les choix de leur expérience à venir. J’ai été dit par de nombreux chiropraticiens (et je l’ai entendu dans notre propre pratique), que les femmes se réjouissent de leur visite chez nous parce que nous traitons le processus de la grossesse avec respect et nous améliorons la confiance des mères en ses propres capacités innées.

INTERNATIONAL CHIROPRACTIC PEDIATRIC ASSOCIATION (Association de pédiatrie chiropratique international)

-Janvier/février 2000 (Jeanne Ohm D.C.)

Est le pit-bull (Pitocin pour induire)?

Dans le délai d’un jour, j’ai reçu deux appels au sujet de la relation entre l’administration de pitocin et les troubles neurologiques du nourrisson à la naissance et mes antennes intuitives ont explosé.  Pitocin est une version synthétique de l’ocytocine, l’hormone produite naturellement pendant le travail de la mère.  Il est de préférence administré par IV.  Comme avec tous les médicaments, il ne vient pas sans effets secondaires, les plus courantes étant l’augmentation de la pression artérielle chez la mère et l’enfant.  Même l’American Academy of Pediatrics avance qu’aucun médicament n’a été testé comme sans danger pour le bébé dans l’utérus.

Pitocin est utilisé pour l’induction du travail ou de la mise en valeur du travail (quelle utilisation inappropriée de ce terme!).  L’utilisation de pitocin ne duplique pas la progression naturelle du travail.  Les accouchements induits au pitocin ont de plus longues contractions, plus difficiles et plus douloureuses.

Les autres risques reliés à l’induction sont :

Pour la mère : taux plus élevé de complication lors du travail et de l’accouchement, davantage besoin d’analgésiques et d’anesthésiques, hémorragie post-partum, taux plus élevé de rupture placentaire et séparation qui met en danger la vie du bébé et de la mère.

Pour le bébé : l’induction provoque une détresse fœtale, un taux plus élevé de l’ictère, plus de chance de prématurité, score d’APGAR faible à 5 minutes, dommage permanent du système nerveux central ou de lésions cérébrales et de mort fœtale.

En utilisant soit l’induction ou l’utilisation accrue de pitocin, l’approvisionnement en sang (et donc la source d’oxygène) à l’utérus est considérablement réduit.  Avec des contractions naturellement rythmées, il y a un intervalle de temps entre les contractions permettant au bébé d’être entièrement oxygéné avant la prochaine contraction.   Dans le travail induit ou stimulé, les contractions sont plus rapprochées et durent plus longtemps ce qui raccourcit l’intervalle où le bébé reçoit son alimentation en oxygène.  La réduction d’oxygène pourrait avoir des conséquences à vie sur le cerveau du bébé.

C’est la croyance (pas nécessairement la pratique) dans la profession médicale que l’induction doit avoir lieu lorsque le risque de continuer la grossesse constitue une menace pour la vie de la mère ou du bébé.  Ces situations incluent : certains diabétiques graves, des maladies rénales, préédampsie sévère, hypertension artérielle sévère, une maladie rénale et une grossesse en retard où un danger pour le fœtus a été prouvé.  Si l’induction est effectuée seulement lorsque ces conditions sont présentes, au plus, une estimation de 3% des naissances devraient être induites.

Cependant, en réalité, la date prévue de l’accouchement demeure la raison la plus courante pour l’induction et l’utilisation conséquence de pitocin.  Étonnamment, les études sur les calculs de la date prévue de l’accouchement révèlent des signes effrayants.  Tout d’abord, la date prévue de l’accouchement varie considérablement entre la première grossesse et les grossesses ultérieures.  En outre, la race maternelle s’est avéré un facteur déterminant dans le temps de gestation.

Une autre variable à l’exactitude de la date prévue d’accouchement est la dépendance récente de l’échographie comme critère fiable de la taille du nourrisson et de l’âge gestationnel.  Les mesures du premier trimestre ont une barre d’erreur de ± 5 jours, augmentant à ± jours au cours du deuxième trimestre et sont aussi hauts que ± jours au cours du troisième trimestre !  Les plus gros fœtus sont censés être plus âgés et dans les études où la date de l’ovulation était connue, 70% des femmes qui ont été classées comme grossesse prolongée ont été incorrectement datées.

En outre, des études sur l’induction ont montré que 30% des fœtus testés normaux ont démontré de la souffrance fœtale lorsque le travail était électivement induit et le taux de césarienne est de 15% versus 2% pour le travail spontané.

L’utilisation du pitocin pour améliorer le travail conduit à une augmentation en épidurales et par conséquence, l’intervention obstétricale lors de l’accouchement augmente les risques pour la mère et le bébé. Et enfin, une étude contrôlée a montré que l’utilisation de pitocin pour stimuler le travail n’est pas aussi efficace pour la progression du travail que le fait de permettre aux mères de changer de positions pendant l’accouchement en marchant, en s’assoyant ou en restant debout.  Ce qui donne à la mère le contrôle de son corps.

Comme il y a de plus en plus d’interventions ajoutées au processus de naissance, la cause du traumatisme de la naissance augmente proportionnellement. Il est de notre devoir comme chiropraticiens de continuer à éduquer les mères sur les choix qu’elles ont à la naissance et d’aider à réduire les effets dévastateurs que les traumatismes à la naissance peuvent avoir sur les systèmes nerveux délicats de leur bébé.

C’est un travail énorme qui nous attend, mais je sais que les chiropraticiens ont la passion et les moyens pour y arriver!

GROUPE DE TRAVAIL DES COMMUNICATIONS CHIROPRATIQUES

-(CCA, OCA, CMCC, CCPA)

Les soins chiropratiques et les enfants

Les enfants bénéficient des soins chiropratiques pour les mêmes problèmes pour lesquels les adultes sont traités, soit des troubles principalement musculo-squelettiques.

Par exemple, les enfants ont une incidence assez élevée de douleur dorsale et autres problèmes muscolu-squelletiques provoqués par la participation dans les sports, par le fait de demeurer assis à l’école, par les activités à l’ordinateur ainsi que par les fréquentes dégringolades et chutes que les enfants subissent.

Le soin chiropratique est identifié comme étant une des thérapies les plus sûres, sans utiliser de drogues ni chirurgies pour le traitement des douleurs dorsales.  Il existe peu de thérapies qui peuvent démontrer un taux de sécurité aussi élevé.  Les gouvernements provinciaux à travers le Canada identifient que la profession de chiropractie offre des traitements pour des patients de tous les âges.

Est-ce que les chiropraticiens sont formés pour traiter les enfants ?

Oui. Les chiropraticiens ont sept à neuf ans d’études et de formation universitaires comprenant 756 heures de formation exclusivement dans des techniques d’ajustement. Le traitement pour les enfants est adapté à l’âge et à l’armature plus petite de l’enfant et est fourni d’une façon douce à laquelle les enfants répondent très bien.

Quelles sont les conditions de l’enfance chiropraticiens peuvent-ils traiter ?

Plus de 44 études ont été menées sur l’efficacité du traitement chiropratique pour le cou et les maux de dos et il y a des preuves bien documentées de la prévalence des maux de dos chez les enfants. Les enfants en bas âge peuvent également bénéficier d’une évaluation à différentes étapes de leur croissance de la même manière qu’ils bénéficient des examens pour les yeux et pour les dents.  Par exemples, commencer à s’asseoir, à ramper et à marcher sont des points de développement et de la croissance.  Un examen chiropratique peut confirmer le bon fonctionnement de l’épine dorsale et fournir une détection précoce de toues les problèmes potentiels.

Les chiropraticiens voient constamment des preuves que l’ajustement de l’épine dorsale chez les nourrissons et les enfants a de nombreux effets positifs sur une variété de conditions.  Cependant, des recherches bien contrôlées sont nécessaires afin de mieux comprendre certains des avantages qui sont couramment vus dans la pratique. Au fur et à mesure que les cherchent sont publiées, les études de ces dernières confirment ces avantages.  Par exemple, ces dernières années, deux importantes recherches étudiant l’effet des soins chiropratique pour traiter les coliques et l’asthme ont été publiées.

En 1999, un rapport de recherche publié dans « Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics » a conclue que la «manipulation vertébrale est efficace pour soulager les coliques du nourrisson».  L’étude a comparé l’effet du traitement chiropratique à un médicament généralement prescrit et employé pour soulager la colique infantile.  Les résultats de cette étude sont si convaincants que le «Danish Public Health Authority»  a donné l’autorisation à ses infirmières de référer les nourrissons souffrant de coliques à un chiropraticien.

Une autre étude publiée au « New England Journal of Medicine » en 1998 a examiné les soins chiropratiques en tant que thérapie complémentaire pour des enfants ave l’asthme médicalement contrôlé.  L’étude a conclue que bien que le traitement chiropratique n’a pas d’incidence sur la fonction pulmonaire, telle que mesurée par la spirométrie, il y avait une tendance à l’amélioration de la qualité de vie des patients basé sur une réduction de la quantité de médicament prise ainsi que la diminution de la sévérité des crises d’asthme.

Les chiropraticiens soutiennent-ils l’immunisation?

L’association chiropratique canadienne appuie la vaccination des enfants comme un moyen efficace de contrôler les maladies contagieuses.  En même temps, la profession respecte le droit d’un individu de faire son propre choix.

Le traitement chiropratique peut-il remplacer le traitement médical?

Non.  Selon l’état du patient, le soin chiropratique peut être le traitement primaire pour les symptômes.  Dans d’autres situations, le soin chiropratique peut être un aspect du traitement.  Les chiropraticiens travaillent fréquemment en collaboration avec d’autres professionnels de la santé où leurs qualifications respectives augmentent le bien-être d’un patient.

Aussi, les chiropraticiens n’hésitent pas à orienter leurs patients vers d’autres professionnels de la santé au moment opportun.  La profession a un rapport de collaboration avec les médecins de famille, car ce sont souvent ces derniers qui réfèrent leur patient à un chiropraticien.

Les pédiatres canadiens soutiennent-ils le soin chiropratique pour les enfants?

La profession chiropratique prend une approche intégrée et collaborative pour les soins de santé des enfants et accueille à la fois les soins aux patients gérés conjointement et la recherche coopérative sur la santé des enfants avec les pédiatres. L’énoncé de position de la société pédiatrique canadienne sur le soin chiropratique encourage les médecins à co-gérer les soins lorsque les patients reçoivent également un traitement par un chiropraticien.

Références :

Battis and Drake center for chiropractic

MusculoSkeletal Pain in Primary Paediatric Care, Vol.102 No6, Dec 1998

Back Pain in School Children: Scandinavian Journal of Rehabilitative Medicine, 1994

The Epidemiology of low back pain in an Adolescent Population

The short term Effect of Spinal Manipulation in the treatment of infantile Colic: Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics 1999

A comparison of Active and Simulated Chiropractic Manipulation as Adjunctive Treatment for Childhood Asthma: The New England Journal of Medicine, Vol 339 No15, 1998

ICPA Newsletter March/April 1999

ICPA Newsletter January/February 2000

Childhood Earaches and Chiropractic

-Palmer Chiropractic University system news/2004

Des rapports récents dans le « Today Show » et dans les journaux ont fait état d’une nouvelle étude d’AMA (association médicale américaine) qui a indiqué des résultats favorables dans le traitement des otites chez les enfants recevant des soins ostéopathiques. La profession chiropratique a reconnu depuis des années que la manipulation ou les ajustements vertébraux ont clairement eues des résultats positifs dans le traitement de cette condition.  « Palmer’s professional journal Streams for The Foutainhead »  ont expliqué l’efficacité des traitements chiropratiques dans leur numéro du printemps 2002.  Elles sont présentées ici à l’appui du point de vue chiropratique.

Otite moyenne sous tous les angles :

Pourquoi regarder l’otite moyenne encore une fois?

L’angoisse d’un enfant avec une otite n’est pas agréable à voir.

Personne ne veut qu’un enfant souffre de problèmes d’oreille de façons répétitives.  De nombreux chiropraticiens, pendant des décennies de pratique, ont vu d’excellents résultats obtenus par l’ajustement des enfants souffrant de cette maladie commune chez les jeunes.  Une autre observation des chiropraticiens qui s’occupent des enfants a été le fait que de tels problèmes apparaissent souvent peu de temps après les vaccinations infantiles.

Nous avons demandé à deux autorités chiropratiques sur l’otite moyenne de discuter du problème et de sa connexion neurologique/subluxation.  Leurs idées apportent un éclairage nouveau sur cette maladie infantile courante.

La médecine a exécuté toute la gamme de l’approche thérapeutique pour l’otite moyenne, en passant par les antibiotiques et les tubes de drainage de l’oreille.  Les deux procédures ont des risques distincts.  L’abus des antibiotiques a produit des « surinfections ».  La destruction des bactéries par l’approche antibiotique détruit les mauvaises ainsi que les bonnes bactérieset conduit à la nécessité de reproduire des bactéries grâce à un jet streptocoques alpha.  Les tubes d’oreille présentent également des risques tels que les tympans perforésdes cicatriceset l’audition altérée et le drainage chronique de l’oreille.

Des preuves continuent à monter au niveau chiropratique et médicalement en ce qui concerne l’efficacité des soins chiropratiques dans les infections de l’enfance.  Dès 1987, lorsque Gutman a publié « syndrome du nerf d’Atlantal chez les bébés et les enfants en bas âge » (Manuelle Medizin, 1987), le renforcement de la capacité du corps à conjurer l’infection par la correction des subluxations chiropratiques devenait évidente.  Par exemple, Gutman avance que « les amygdalites récurrentes tôt, les conjonctivites, le rhume et les maux d’oreilles » répondent très bien à ce qu’il appelle « une manipulation spécifique » ajustement chiropratique des subluxations  cervicales supérieures.

OTITIS MEDIA: The Neurological/Subluxation Connection By G.O. Schmiedel, D.C.

L’otite moyenned, de l’avis de l’auteur, peut être la conséquence de l’intégrité abaissé des tissus du tympan (tympan et structure connexe du nasopharynx, les obstacles à l’écoulement normal, et l’égalisation des pressions d’air entre le tympan et le nasopharynx, ou une combinaison des deux). Les implications neurologiques comprennent les structures, par exemple, les muscles impliqués dans le bâillement et l’ingestion aussi bien que le tympan lui-même.

Éléments sympathiques, surtout vasomoteurs, qui peut être altérée, notamment la formation réticulée, en particulier dans la région supérieure du col utérin (partie supérieure du cou), les cellules de la corne latérale (neurones latéraux CENTRO) des niveaux T1-2 Cordon (haut du dos), les neurones ganglionnaires du ganglion cervical supérieur, et leurs voies de fibres.

Subluxation vertébrale de T1 ou T2 peut provoquer des interférences direct avec les éléments pré-ganglionnaires qui synaptiques avec les neurones post-ganglionnaires du ganglion cervical supérieur (qui se trouve à côté C2-3 vertèbres de la partie supérieure du cou).

Le plexus de l’artère carotide interne comporte de nombreux éléments post-ganglionnaires du ganglion cervical supérieur. Certains de ces éléments vasomoteurs sont ensuite comptabilisés par le trijumeau pour les vaisseaux sanguins du tenseur du voile du palais et la vague (nerf très important dans la tête) pour le releveur du voile du palais, salpingo pharyngé et constricteur pharyngé muscles supérieurs.

Le tube auditif (Eustache) est tapissé par une membrane muqueuse, dont les ganglions et les vaisseaux sanguins sont innervés par le nerf pétreux profond.  Les fibres sont ensuite menées par la plus grande pétrosale du visage de la trompe d’Eustache. Les fibres vaso-motrices et de secretomotor passent dans le tympan par le mur carotide comme nerfs tympanic de carotico.  Les artères vertébrales sont également directement innervées par les fibres du ganglion cervical supérieur.

La sulbuxation de la zone axiale atlanto occipito (partie supérieure du cou) peut provoquer une atteinte directe du canal neural et son contenu; y compris la partie inférieure du bulbe rachidien, l’ectoderme médullaire supérieure, et les vaisseaux sanguins, par exemple, l’artère spinale antérieure. Les artères vertébrales ou de leurs branches peuvent également être compromises.

Les vaisseaux sanguins compromis peuvent nuire au bon fonctionnement de la plupart de la matière grise de la moelle épinière (artères spinales antérieures) et le bulbe rachidien, y compris noyaux hypoglosse et ambigu et la formation réticulée (artères cérébelleux postérieur).

L’empiètement affectant le bulbe rachidien peut altérer directement les noyaux  hypoglossi et ambigu qui contrôlent directement les muscles de la déglutition; et la formation réticulée qui influe sur la commande de nerf pour les vaisseaux sanguins des muscles de la déglutition et del’intégrité des tissus du tympan. La formation réticulée influe également sur le contrôle des glandes muqueuses de la membrane du tympan.

Bâiller ou avaler facilite nettement l’évacuation de mucus produites par des glandes muqueuses qui tapissent la membrane du tympan et égalise la pression entre le tympan et le nasopharynx par la trompe d’Eustache.  Les muscles qui touchent plus directement le tube auditif sont le tenseur du voile du palais, releveur du voile du palais, et le constricteur pharyngé supérieur.  Les jeunes, en particulier les nourrissons, n’avalent pas aussi souvent que les adultes et la faiblesse des muscles ci-dessus, en particulier, peuvent interférer avec le drainage des muqueuses et peuvent entraîner des pressions inégales de la membrane du tympan.  Le mécanisme et l’efficacité de la déglutition peuvent être affectés par le thoracique supérieur (T1 ou 2) ou la subluxation cervicale supérieure (surtout C1, occiput).

L’intégrité des tissus en particulier les muqueuses de la membrane du tympan peut être affectées par le thoracique supérieur (T1 ou 2) ou la subluxation cervicale supérieure (surtout C1, occiput).

Un nouveau modèle de  subluxation de l’otite moyenne.

Par Joan Fallon, D.C.

La profession chiropratique a longtemps proposé des modèles de subluxation.  Lantz, dans son document de 1989 intitulé «The Vertebral Sublixation Model », propose un modèle de subluxation qui a longtemps été cité par la profession comme base pour l’explication de la subluxation.  Gatterman a également défini le complexe de subluxation comme «un modèle théorique de la dysfonction du segment de mouvement (subluxation) qui intègre l’interaction complexe des changements pathologiques dans les nerfs, les ligaments, les muscles, les tissus vasculaires et conjonctifs».

Je voudrais proposer un modèle de subluxation en ce qui concerne la pathogenèse de l’otite moyenne (OM), en utilisant les différents éléments cités par tous mes prédécesseurs, et y ajouter l’implication des os crâniens. Je vais l’appeler le modèle « Vertebral-Carnial Subluxation Complex (VCSC).  Il est important d’inclure le crâne quand on parle de subluxation de l’enfant, en raison du fait que le crâne prend la portion de larges forces externes appliquées sur le corps de l’enfant, ce qui peut contribuer à la formation de la subluxation (VSC).  De la naissance à l’enfance le crâne et le rachis cervical sont les plus exposés à des forces extérieures.

Je vais aborder brièvement cinq paramètres de subluxation qui ont trait à la pathogenèse de l’otite moyenne. Alors que d’autres paramètres sont une partie spécifique de la VSC et le VCSC, ces cinq jouent le rôle plus central dans la pathogenèse de l’otite moyenne. Les paramètres sont les suivants: mécanique (colonne vertébrale), myologic (muscles), lymphatique, inflammatoires et neurologiques (nerfs).

Mécanique (colonne vertébrale)

Certaines des manifestations mécaniques de la CSCV ont déjà été discutées.  En ce qui concerne la CSCV, il est important d’examiner ces événements comme de mauvais positionnement de naissance.  Les enfants nés dans un mauvais positionnement comme présentation par le siège, le front et postérieure de l’occiput, ont souvent des perturbations des segments vertébraux normaux de mouvement de la colonne cervicale ainsi que ceux du crâne.  Les enfants nés à l’aide de forceps et / ou l’extraction par ventouse éprouvent souvent des contusions du cuir chevelu et des os du visage, et l’altération de la juxtaposition crânienne normale peuvent être impliqués. Chez les enfants atteints de malformations cranio-faciales, il est bien documenté qu’ils ont une incidence accrue de l’otite moyenne (OM).  Lewit, dans son ouvrage décrivant restriction joint cranio-cervical dans son étude sur 76 enfants souffrant d’une amygdalite chronique, a déclaré que la conclusion la plus constante chez les enfants était une restriction commune à la jonction C0-C1 dans 98 pour cent des cas.

Un autre aspect du changement mécanique est représenté dans les traumatismes du crâne et de la colonne vertébrale.  La colonne vertébrale et le crâne de l’enfant est significativement cartilagineux et maintient donc une grande capacité à rapprocher sa gamme normale de mouvement, même avec la fixation et la dyskinésie orthostatique (baisse de la mobilité).  Cela permettrait de réduire l’exposition de l’enfant à la douleur souvent associée à une dyskinésie et il peut également réduire position de la visualisation de la dyskinésie sur l’examen radiologique.  Tout enfant qui subit des traumatismes répétés dans une région, soit à partir de l’accouchement ou par quelque autre moyen pourrait probablement avoir une articulation hypermobiles.

Muscles

La myologie (muscle), composant du VCSC, joue un rôle important dans la pathogenèse de l’otite moyenne en ce qui concerne le mécanisme de dilatation de la trompe d’Eustache cartilagineux (HE). Quand on ajoute à cela la présence de spasticité musculaire et les voies réflexes altérés en raison des augmentations de l’activité des fuseaux neuromusculaires, l’effet myologic est assez significatif.

Lymphatique

La composante lymphatique du VCSC comme ce qui a trait à la pathogenèse de l’otite moyenneest généralement supposé être un élément secondaire ou tertiaire.  Alors que des altérations de la circulation lymphatique ne sont généralement pas considérées comme une composante principale de la CSCV, il peut être une conséquence directe de la formation de la CSCV.  Les flux lymphatique dépendent directement du mouvement de l’organisme; la restriction de mouvement des muscles peut entraîner une congestion lymphatique.  Lorsque le VCSC se produit à l’articulation C0-C1 (partie supérieure du cou), l’enflure du post-auriculaire, du pré-auriculaire et de la sous-occipitale lymphatique peut être présente.  Le flux lymphatique dans les ganglions lymphatiques cervicaux de la chaîne antérieure et postérieure peut être ralenti.  Cette congestion lymphatique peut jouer un rôle important dans la trompe d’Eustache (ET) et dans l’impossibilité de drainer les fluides de l’oreille moyenne complètement.  Remèdes allopathiques pour l’otite moyenne récurrente ont tourné autour de la suppression des tissus lymphatiques, en particulier les amygdales et des végétations adénoïdes.  Dr. Peter Fysh a souligné le fait que les effets lymphatiques peuvent changer le cours de l’activité phagocytaire chez l’enfant en empêchant l’impact continu sur le système immunitaire de l’enfant.

Inflammation

L’otite moyenne peut être l’aboutissement de diverses étiologies, y compris la CSCV, et au  cœur de bon nombre de ces étiologies est un processus inflammatoire.  La littérature regorge d’exemples de l’inflammation chronique altérant la structure et la composition du tissu conjonctif.  Les modifications inflammatoires chroniques peuvent aussi entraîner des changements fibrotiques qui dans le cas de l’otite moyenne, peuvent empêcher le drainage de l’oreille moyenne et la trompe d’Eustache (HE).  Dans l’inflammation neurologique, il a été noté que les changements dans la transmission nerveuse peuvent se produire, engendrant des transmissions aberrantes.

Le VCSC peut résulter d’un traumatisme localisé appliqué à une zone vertébrale ou du crâne ou d’un reflexe viscéral mis en place par un état ailleurs.  L’inflammation mis en place par le VCSC peut être une phase réactive d’un processus inflammatoire aiguë due à des étiologies comme une réaction allergique.  Cette réaction allergique peut favoriser plusieurs épisodes successifs de l’otite moyenne ou l’otite moyenne grave chronique.